Le rapport synthèse des Rencontres africaines pour les ressources éducatives est désormais disponible. Organisées du 14 au 16 juin 2022 à Dakar, les Rencontres africaines ont été l’aboutissement de la première phase du projet d’envergure régionale, Ressources éducatives. Financé par l’Agence française de développement (AFD) et mis en œuvre par l’UNESCO en partenariat avec l’Institut français, le projet vise à améliorer l’accès des élèves à des ressources éducatives de qualité, en quantité suffisante dans 16 pays francophones d’Afrique subsaharienne : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Comores, Congo Brazzaville, Djibouti, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad, Togo.
En s’appuyant sur les résultats de la première phase (1er septembre 2020 - 30 juin 2022), les rencontres ont visé à renforcer la production, la diffusion, l’accès et l’utilisation de ressources éducatives de qualité, tout en officialisant le passage à la deuxième phase du projet. Le but également était d’engager un dialogue politique avec les acteurs de l’éducation et du livre des 16 pays bénéficiaires. Elles ont permis de renforcer la collaboration et la mutualisation en matière de ressources éducatives, à travers la création d’une coalition d’acteurs engagés en faveur de l’amélioration des apprentissages et de l’accès aux ressources éducatives à l’échelle de 16 pays. Fruit d’une coopération entre l’UNESCO, l’Institut français, le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF) et la CONFEMEN, qui constituaient les membres du comité d’organisation, elles se sont inscrites dans l’Agenda Éducation 2030 qui prévoit d’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
Les Rencontres se sont tenues sous forme d’ateliers, de panels et de plénières suivant les six thématiques identifiées avec un huis clos des décideurs rassemblant les chefs de délégations de l’ensemble des pays bénéficiaires. À la suite de cet événement, un rapport bilan a été écrit et diffusé à tous les participants pour récapituler la teneur des discussions, débats et recommandations.
Ce rapport est le résultat d’un travail concerté entre l’UNESCO, l’Institut français, les partenaires et les délégations des 16 pays cibles du projet. Un dispositif a, en effet, été mis en place pour sa réalisation. Il a été décidé de nommer des rapporteurs pour chaque délégation pays. Il est revenu aux 16 chefs de délégation de nommer deux rapporteurs en charge de la prise de note pour leur pays respectif. Produit de la concertation et de la collaboration entre les instances organisatrices (UNESCO et Institut français) et les 16 pays cibles du projet, ce rapport est destiné à rester comme résultat des Rencontres africaines et document de travail à même de guider chaque pays participant.
Il fait la synthèse des travaux et constitue une source de savoirs et d’inspiration importante pour les pays, qui pourront s’en servir pour l’élaboration de stratégies et politiques de production et diffusion de ressources éducatives. Le rapport permet donc de participer à construire la résilience des systèmes éducatifs africains en mettant en avant les solutions innovantes issues du travail effectué dans la première phase du projet. À la veille de l’entrée en phase 2, les acteurs impliqués sont plus que jamais équipés et nourris des expériences de ces deux dernières années.
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